Orchestre de chambre
en partenariat avec la Comédie-Française
Tuesday
09
Nov
20H00
Un jeune soldat qui rentre chez lui en permission rencontre le diable et lui vend son violon en échange de grandes promesses de richesse.
« Une espèce de petit théâtre ambulant » inspiré du mythe de Faust.
« Une espèce de petit théâtre ambulant » inspiré du mythe de Faust.
Igor Stravinsky (1882-1971)
Éric Ruf, comédien et administrateur général de la Comédie-Française
Pierre Mosnier, direction musicale
Pierre Mosnier, direction musicale
"Qui court après qui, entre le geste, la note et le mot depuis la nuit des temps ?
Dans cette danse de Saint-Guy originelle, la musique, le théâtre et la danse se regardent avec des yeux de Chimène et des fascinations réciproques. Les comédiens rêvent de rester en l’air aussi longtemps que les danseurs, qui rêvent eux de la puissance des musiciens qui rêvent de la simplicité d’un sujet verbe complément. Pour un comédien, s’approcher d’un orchestre, d’une formation musicale représente le même privilège que celui, enfant, de pouvoir s’endormir au milieu de la conversation des adultes.
Dans la troupe de la Comédie-Française, nous sommes nombreux à goûter ce plaisir et à le cultiver. Il n’est pas étonnant que nous soyons quatre déjà à répondre à l’invitation de Laurent Campellone, créant ainsi un partenariat aussi fortuit que naturel, qui témoigne de nos éternels effets de miroir. Les sujets de nos répertoires réciproques ou mélangés sont les mêmes : l’amour et la guerre, s’interrogeant l’un l’autre, partageant malheureusement la même ténacité de vaincre et de ne rien céder."
Éric Ruf
Administrateur général de la Comédie-Française
Dans cette danse de Saint-Guy originelle, la musique, le théâtre et la danse se regardent avec des yeux de Chimène et des fascinations réciproques. Les comédiens rêvent de rester en l’air aussi longtemps que les danseurs, qui rêvent eux de la puissance des musiciens qui rêvent de la simplicité d’un sujet verbe complément. Pour un comédien, s’approcher d’un orchestre, d’une formation musicale représente le même privilège que celui, enfant, de pouvoir s’endormir au milieu de la conversation des adultes.
Dans la troupe de la Comédie-Française, nous sommes nombreux à goûter ce plaisir et à le cultiver. Il n’est pas étonnant que nous soyons quatre déjà à répondre à l’invitation de Laurent Campellone, créant ainsi un partenariat aussi fortuit que naturel, qui témoigne de nos éternels effets de miroir. Les sujets de nos répertoires réciproques ou mélangés sont les mêmes : l’amour et la guerre, s’interrogeant l’un l’autre, partageant malheureusement la même ténacité de vaincre et de ne rien céder."
Éric Ruf
Administrateur général de la Comédie-Française