Musique de Chambre
en partenariat avec la Comédie-Française
Sunday
12
Dec
11H00
Qui n’a jamais rêvé d’entendre la Petite Sonate de Vinteuil ?
Proust manie l’« écriture de la musique » et la place au-dessus de tous les arts, elle l’inspire, le nourrit, le fait vivre.
Proust manie l’« écriture de la musique » et la place au-dessus de tous les arts, elle l’inspire, le nourrit, le fait vivre.
Trio Goldberg
Anne Kessler, sociétaire de la Comédie-Française
Anne Kessler, sociétaire de la Comédie-Française
"Qui court après qui, entre le geste, la note et le mot depuis la nuit des temps ?
Dans cette danse de Saint-Guy originelle, la musique, le théâtre et la danse se regardent avec des yeux de Chimène et des fascinations réciproques. Les comédiens rêvent de rester en l’air aussi longtemps que les danseurs, qui rêvent eux de la puissance des musiciens qui rêvent de la simplicité d’un sujet verbe complément. Pour un comédien, s’approcher d’un orchestre, d’une formation musicale représente le même privilège que celui, enfant, de pouvoir s’endormir au milieu de la conversation des adultes.
Dans la troupe de la Comédie-Française, nous sommes nombreux à goûter ce plaisir et à le cultiver. Il n’est pas étonnant que nous soyons quatre déjà à répondre à l’invitation de Laurent Campellone, créant ainsi un partenariat aussi fortuit que naturel, qui témoigne de nos éternels effets de miroir. Les sujets de nos répertoires réciproques ou mélangés sont les mêmes : l’amour et la guerre, s’interrogeant l’un l’autre, partageant malheureusement la même ténacité de vaincre et de ne rien céder."
Éric Ruf
Administrateur général de la Comédie-Française
Dans cette danse de Saint-Guy originelle, la musique, le théâtre et la danse se regardent avec des yeux de Chimène et des fascinations réciproques. Les comédiens rêvent de rester en l’air aussi longtemps que les danseurs, qui rêvent eux de la puissance des musiciens qui rêvent de la simplicité d’un sujet verbe complément. Pour un comédien, s’approcher d’un orchestre, d’une formation musicale représente le même privilège que celui, enfant, de pouvoir s’endormir au milieu de la conversation des adultes.
Dans la troupe de la Comédie-Française, nous sommes nombreux à goûter ce plaisir et à le cultiver. Il n’est pas étonnant que nous soyons quatre déjà à répondre à l’invitation de Laurent Campellone, créant ainsi un partenariat aussi fortuit que naturel, qui témoigne de nos éternels effets de miroir. Les sujets de nos répertoires réciproques ou mélangés sont les mêmes : l’amour et la guerre, s’interrogeant l’un l’autre, partageant malheureusement la même ténacité de vaincre et de ne rien céder."
Éric Ruf
Administrateur général de la Comédie-Française