CONCERT DU CHŒUR
jeudi
03
avril
20H00
Richard Wagner
Tristan und Isolde, Prélude de l'Acte I (pour deux pianos)
Wesendonck Lieder (pour soprano, chœur et deux pianos)
Siegfried Idyll (pour deux pianos)
Tristan und Isolde, « Mild und Leise »
La Mort d'Isolde Acte III, Scène 3 (pour soprano, chœur et deux pianos)
Soprano | Chloé Chaume
Chœur de l’Opéra de Tours
Pianos | David Jackson
et Vincent Lansiaux
Direction musicale | David Jackson
Arrangements | David Jackson, Max Reger et Otto Singer
Chœur de l’Opéra de Tours
Pianos | David Jackson
et Vincent Lansiaux
Direction musicale | David Jackson
Arrangements | David Jackson, Max Reger et Otto Singer
« Je n’entends que cet air d’une douceur ineffable, un appel
au bonheur, qui résume tout » Isolde, Liebestod
La poétesse Mathilde Wesendonck est réveillée par la musique le matin de son anniversaire en 1857. Sous la fenêtre de sa chambre, lui est jouée une composition de Richard Wagner sur son poème Träume. « Dis, quels rêves merveilleux tiennent mon âme prisonnière ». Ce présent, faisant partie du cycle des Wesendonck Lieder, demeure aujourd'hui comme un témoignage de l'amour illicite et inassouvi entre Richard et Mathilde – Wagner étant marié alors que le mari de Mathilde était le mécène de Wagner.
L'année suivante, Wagner partagea avec Franz Liszt ses idées pour un nouvel opéra, Tristan und Isolde : « Je dois ériger un monument au plus beau de tous mes rêves, dans lequel, du début à la fin, cet amour sera pleinement comblé ». Wagner n'aura pas à chercher plus loin que ses Wesendonck Lieder pour le matériau thématique de cette nouvelle œuvre. Ainsi, le même Träume – offert en sérénade à Mathilde – deviendra le thème du célèbre duo d'amour de l'acte II.
Une décennie plus tard, Wagner vit un nouvel amour. L' œuvre de musique de chambre Siegfried Idyll fut interprétée le matin de Noël 1870 en cadeau à son épouse Cosima, pour la naissance de leur premier fils Siegfried. À leur tour, les thèmes musicaux trouveraient leur place sur scène, réinterprétés dans l'opéra Siegfried en 1876.
Ces œuvres sont réunies pour la première fois avec de nouveaux arrangements de David Jackson pour soliste, deux pianos et chœur de chambre. Ce concert nous offre l'opportunité d'entendre l'intimité complexe de l' œuvre de Wagner et de ses amours transfigurés en musique.
au bonheur, qui résume tout » Isolde, Liebestod
La poétesse Mathilde Wesendonck est réveillée par la musique le matin de son anniversaire en 1857. Sous la fenêtre de sa chambre, lui est jouée une composition de Richard Wagner sur son poème Träume. « Dis, quels rêves merveilleux tiennent mon âme prisonnière ». Ce présent, faisant partie du cycle des Wesendonck Lieder, demeure aujourd'hui comme un témoignage de l'amour illicite et inassouvi entre Richard et Mathilde – Wagner étant marié alors que le mari de Mathilde était le mécène de Wagner.
L'année suivante, Wagner partagea avec Franz Liszt ses idées pour un nouvel opéra, Tristan und Isolde : « Je dois ériger un monument au plus beau de tous mes rêves, dans lequel, du début à la fin, cet amour sera pleinement comblé ». Wagner n'aura pas à chercher plus loin que ses Wesendonck Lieder pour le matériau thématique de cette nouvelle œuvre. Ainsi, le même Träume – offert en sérénade à Mathilde – deviendra le thème du célèbre duo d'amour de l'acte II.
Une décennie plus tard, Wagner vit un nouvel amour. L' œuvre de musique de chambre Siegfried Idyll fut interprétée le matin de Noël 1870 en cadeau à son épouse Cosima, pour la naissance de leur premier fils Siegfried. À leur tour, les thèmes musicaux trouveraient leur place sur scène, réinterprétés dans l'opéra Siegfried en 1876.
Ces œuvres sont réunies pour la première fois avec de nouveaux arrangements de David Jackson pour soliste, deux pianos et chœur de chambre. Ce concert nous offre l'opportunité d'entendre l'intimité complexe de l' œuvre de Wagner et de ses amours transfigurés en musique.