La Princesse jaune est le troisième opéra de Saint-Saëns et témoigne de l’engouement des artistes français pour le Japon. L’histoire se passe en Hollande, où Léna et son cousin Kornélis s’abandonnent  à la rêverie. Sous l’influence de la drogue, le jeune homme rêve d’une princesse japonaise idéalisée, et Léna, amoureuse de lui, tente de le ramener à la réalité en lui chantant son amour…

L’action de Djamileh de Bizet, inspirée du poème Namouna d’Alfred de Musset (1832) prend place en Égypte. Le sultan Haroun s’est lassé de sa favorite, Djamileh, qui va regagner son amour grâce à une soirée de fête. Grand coloriste, Bizet fait montre, dans cette miniature, de tout son art de l’orchestration, écho musical à la palette subtile des peintres impressionnistes. Ce petit opéra-comique a su trouver des admirateurs au-delà des frontières : Gustav Mahler l’a dirigé près de vingt fois entre 1898 et 1903.